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Usure et courbatures

Les kilomètres défilent, le temps passe, la soif de découvertes ne se tarit pas, mais le matériel commence à souffrir : sangle de sacoche déchirée, vis perdues, habits troués et décolorés, rouille sur les vélos, crevaison et même rupture d’un câble de vitesse. Pour cette dernière situation, nous ne sommes que trop heureux d’avoir développé un minimum de compétences mécaniques et d’avoir emporté du matériel de réparation. Sur la photo, les éléments entourés en rouge sont ceux que nous avons utilisés jusqu’à maintenant.


Nous progressons à travers le Laos. Suite aux conseils d’un voyageur à vélo, nous avons pris un bus de Paksé à Thakhek dans le but d’éviter un tronçon inintéressant et encombré de trafic. Depuis Thakhek, nous nous lançons à l’assaut du Loop, une boucle à travers une nature sauvage qui vaut absolument le détour, surtout à vélo. Certes, les montées s’enchaînent, mais la beauté du paysage fait oublier la douleur dans les jambes. Vu que nous nous élevons, la température chute et nous enfilons pour la première fois du voyage nos pulls et pantalons. Ça fait bizarre de ne plus avoir la transpiration qui coule dans les yeux au point de ne plus rien y voir.


Décidément, le moment de la journée que nous préférons est le matin. Nous avions déjà évoqué dans le précédent article la rencontre matinale avec les moines. Nous pouvons ajouter les enfants se rendant à l’école à vélo. On a aussi un peu l’impression d’aller à l’école avec eux. Difficile à dire combien de kilomètres ils parcourent, mais ce qui est certain c’est qu’ici il n’y a pas de parents amenant leur progéniture en voiture le plus près possible de la salle de classe pour être sûr que leur petit protégé marche le moins possible.


En tout cas, le Laos est, pour ce qu’on a pu voir jusqu’à maintenant, un de nos coups de coeur.


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