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T'en veux Angkor ?

Il faut se rendre à l’évidence, le Cambodge est un grand pays et nous devons accélérer la cadence si nous ne voulons pas dépasser la date limite de notre visa de 30 jours. Nous décidons donc de prendre un bus pour relier Phnom Penh à Siem Reap, porte d’entrée des célèbres temples d’Angkor. Ceux-ci sont impressionnants : des structures en pierre qui ont plus de 1’000 ans surgissent de la jungle. Leur nombre est hallucinant, ainsi on fait plus de 120 km de vélo en 3 jours. Les chemins sont merveilleux. Il y a même des pistes cyclables (les premières du voyage et certainement les seules ! ) et nous pouvons ainsi nous rendre dans des temples isolés et préservés, loin de la foule. Nous faisons également une journée avec un guide francophone qui nous fait marcher des kilomètres et nous explique le bouddhisme et l’hindouisme de long en large. Vishnou, Shiva, Brâmha et Bouddha n’ont presque plus de secrets pour nous. Chaque bas-relief a son histoire et l’on pourrait passer des années à tous les étudier. A la fin de la journée, on est sur les rotules. Notre guide est tellement passionné qu’il ne veut pas sortir du temple malgré les bruits de sifflets salvateurs des gardiens nous indiquant la fermeture du site.

A Siem Reap, nous marchons dans « Pub Street », l’aberration même du Cambodge. Il y a des vendeurs de kebabs, de tacos et la spécialité : les « ice cream rolls », des sortes de rouleaux de printemps en glace qui permettent au vendeur de faire son show (il frappe la glace avec des lames, puis l’étale pour en faire des rouleaux). Autant dire que l’on voit ça nulle part ailleurs au Cambodge et que l’essentiel des personnes circulant dans cette rue sont des touristes. Cependant, nous apprécions vivement que « Pub Street » soit fermée à la circulation le soir, alors nous en prenons « Angkor une »… la bière porte le nom d’Angkor !


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