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Kep ou pas cap ?

C’est avec délectation que nous entrons au Cambodge. La nature luxuriante, les chemins tranquilles, les vaches qui paissent et toujours la mer à l’horizon. Kep est notre premier arrêt. Nous sommes immédiatement surpris par ses immenses boulevards déserts. Sont-ils les restes de la célèbre Kep-sur-mer, cette ville colonisée par les Français ? ou un politicien local aurait-il parié sur un essor illusoire ? Quoi qu’il en soit, nous prenons du plaisir à y rouler à vélo, absolument seuls, en zigzaguant sur toute la largeur de ses énormes rues.


Au détour de ces artères, des murs de pierre décrépis encerclent d’anciennes maisons coloniales sur lesquelles la végétation est en train de reprendre le dessus. Certains s’y sont installés provisoirement. On imagine que, par le passé, ces lieux étaient habités par de riches colons entourés d’une main-d’oeuvre khmers, alors que des Occidentaux venaient les visiter sous ces latitudes exotiques. Aujourd’hui, l’histoire se répète, comme un air de néo-colonialisme. Kep a le vent en poupe, c’est le cap de beaucoup d’expat’ ! Ainsi, nous goûtons à la boulangerie française, la pizzeria italienne, le café à l’américaine et la guesthouse à la française. Nous sommes bien loin du Vietnam, comme c’est étrange de pouvoir converser en anglais et en français.


Mais Kep, c’est aussi un havre de paix. Sur ses hauteurs, un parc naturel offre des balades au coeur d’une jungle très dense et le « water-front » laisse place, tous les soirs, à de magnifiques couchers de soleils dont les variations de nuances sont impressionnantes. On comprend donc l’attrait des Occidentaux.


Si l’on souhaite un peu plus d’animation, on peut se rendre au marché. Il y en a deux. Dans l’un, ce sont des dédales de tailleurs, d’habits, de coiffeurs et de fruits et légumes et dans l’autre ce sont les fruits de mer et autres poissons qui sont à l’honneur. Ça grouille, ça fume et les odeurs embaument.


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